Bruxelles et le retour de Nintendo

C’est fou. J’ai cru que la Switch allait être ruiner Nintendo. Mais j’ai visiblement sous-estimé la capacité du petit plombier à rebondir, encore et toujours. Et cette console pourrait bien être celle qui va permettre à Big N de revenir dans la course. Il y a peu, je me suis en effet rendu à Bruxelles pour participer à un incentive, et on en a discuté entre collègues : nombre d’entre eux en avaient déjà une ! La console a d’ailleurs eu le meilleur départ qu’ait jamais eu une console de salon en France. La firme a vendu plus de 100000 consoles en un seul week-end ! Ca change nettement de la Wii U et de ses malheureuses 45000 unités, tout de même !
Clairement, la Switch s’en est sortie grâce à Zelda : le titre a reçu les meilleures notes qui soient. Le jeu s’est vendu presque autant que la console, d’ailleurs ! Le line-up rachitique n’a de toute évidence pas froissé les gamers (ce qui est étonnant, parce qu’il m’a tout de même fait tiquer, en ce qui me concerne) : ils ont payé plein pot plutôt que d’attendre les baisses de prix pour Noël.
Lorsque j’ai appris que la console allait être lancée trois mois après les fêtes, j’ai pensé que big N se tirait une balle dans le pied. Mais en fin de compte, c’était bien vu de sa part. Cette sortie retardée a en effet permis à Nintendo de ne pas sortir en même temps que la Scorpio à Noël prochain. Ce qui est curieux, c’est que c’est au Japon que la console cartonne le moins, puisque la Switch n’est pas parvenue à battre le record de la Wii.
Personnellement, je pense que je vais attendre quelques mois avant de m’engager. J’ai été quelque peu calmé avec la Wii, que j’ai achetée dès son lancement, et qui a fini dans un placard au bout de quelques mois. La console aurait pu être géniale, mais trop d’éditeurs proposaient des jeux développés à la va-vite, et les bons jeux Nintendo étaient malheureusement trop rares.
Quoi qu’il en soit, cet incentive a été une vraie réussite. Nous sommes passés par cette agence, si vous souhaitez jeter un oeil. Pour plus d’informations, allez sur le site de l’organisation d’ incentive en Belgique et trouvez toutes les informations.

De la liberté d’expression en Afrique du Sud

Le 7 juillet 2017, le Forum national des rédacteurs en chef sud-africains (SANEF) et 11 journalistes ont obtenu auprès de la chambre de la Cour suprême du sud de la province de Gauteng une injonction à l’encontre du parti politique Black First Land First (BLF) et de son dirigeant, Andile Mngxitama. Des journalistes qui enquêtaient sur des allégations de corruption mettant en cause le président Jacob Zuma et la famille Gupta, d’origine indienne, s’étaient plaints d’être menacés et harcelés. Le 17 juillet, Micah Reddy, journaliste au Centre amaBhungane pour le journalisme d’investigation, a déclaré avoir été harcelé par un groupe de sympathisants et de membres de BLF, après avoir participé à une table ronde avec Andile Mngxitama à la South African Broadcasting Corporation (diffuseur public de programmes télévisuels et radiophoniques en Afrique du Sud). Le 27 juillet, le Centre amaBhungane a organisé à Johannesburg une manifestation publique sur l’affaire des courriels « GuptaLeaks », qui dénonçaient des actes de corruption que l’élite politique aurait commis. La réunion a été perturbée par des membres de BLF et une vingtaine de personnes appartenant, semblait-il, à la fondation MK Inkululeko, une association d’anciens combattants. Le 11 août, la chambre de la Cour suprême du sud de la province de Gauteng, saisie par les journalistes Sam Sole et Ferial Haffajee et le SANEF, a jugé que BLF et Andile Mngxitama n’avaient pas respecté la décision de justice du 7 juillet. En outre, elle a étendu l’injonction de sorte qu’elle protège tous les journalistes. Le 29 septembre, BLF et Andile Mngxitama ont formé un recours, auquel le SANEF et les journalistes se sont opposés.