Mon experience de vol en avion de chasse

Cette année aura été riche en expériences diverses et activités sympathiques, mais aucune d’entre elles n’arrive à la cheville de celle que j’ai pu expérimenter en ce début de mois de décembre : un vol en avion de chasse !
Si les souvenirs d’avant le vol s’estompent déjà, je suis certain de ne jamais pouvoir oublier les sensations à l’intérieur de l’appareil. De la préparation (briefing, attente), je ne me souviens déjà plus trop : seulement d’une boule de stress qui grandissait à chaque minute. En revanche, je me souviendrai à jamais de cet instant : lorsque le pilote a fait rouler l’appareil jusqu’à l’extrémité de la piste pour le décollage. Harnaché sur mon siège, le casque à visière et micro sur la tête, j’étais partagé entre peur et excitation comme jamais auparavant dans ma vie. Une poignée de secondes à peine pour goûter ce dernier moment de calme, puis le pilote a poussé les gaz au maximum. Je me suis retrouvé brusquement enfoncé sur mon siège par une main géante. Un moment plus tard, je voyais le sol rapetisser en dessous. Je volais à bord d’un avion de chasse !
La première partie du vol est intéressante, mais pas extraordinaire : il s’agit d’un vol à basse altitude qui est surtout utile pour faire le plein de photos. Mais la suite est toute autre. Quand le pilote a engagé les manoeuvres aériennes, j’ai cessé de respirer tellement j’ai été surpris. Dès le premier break, j’ai eu l’impression qu’une main géante essayait de m’enfoncer dans mon siège d’un coup de poing. Puis les acrobaties se sont enchaînées les unes après les autres, ne me laissant aucun instant pour recouvrer ma respiration et mes repères. La pression était dorénavant sur tout l’organisme. C’est difficile à expliquer. 5G, cela a pour effet concret qu’on pèse 5 fois plus que d’habitude. Imaginez que vous fassiez environ 360 kgs d’un seul coup ! Je contractais mes muscles le plus possible afin de compenser, tout en entendant mon coeur battre à tout rompre à l’intérieur. J’étais persuadé qu’il allait lâcher. Incroyable mélange d’adrénaline, de peur et d’exaltation.
Virages, passages sur le dos, tonneaux, loopings… Après quelques secondes, j’ai perdu le sens de l’orientation. J’étais déshydraté, et mon corps suait à pleines gouttes.
Mais c’est pas fini, comme dirait l’autre. Après cette phase de voltige en est venue une autre, très brève, qui fut le couronnement de cette expérience. Le pilote m’a en effet invité à prendre les commandes. C’est ainsi que j’ai touché le manche pour l’amener graduellement vers moi. L’appareil a commencé à s’élever. Hallucinant. Je conduisais un avion de chasse. Et c’est pas fini ! Le pilote m’a ensuite convié à pratiquer un tonneau !
Lorsque j’ai quitté l’avion, j’ai eu l’impression d’avoir couru un marathon et d’avoir plongé dans une piscine. J’avais les jambes tremblantes et le teint pâle. Mais je n’aurais échangé pour rien au monde ce moment sans égal dans mon existence. Je risque de rêver longtemps de ce jour-là ! Je vous laisse le lien vers le site spécialiste du vol en avion de chasse.

pilote de chasse (5)

Une polarisation du niveau de vie des ménages

Le niveau de vie6 médian des ménages du Secours Catholique est resté stable entre 2014 et 2015, alors qu’il connaissait depuis 2010 une augmentation. Cette stagnation s’explique principalement par la hausse de la proportion de ménages sans ressources reçus au Secours Catholique. En effet, le niveau de vie médian des ménages percevant un revenu a augmenté cette dernière année, et au cours des cinq dernières années. L’évolution de long terme sur la période 2000-2015 montre qu’après avoir baissé, le niveau de vie médian des ménages accueillis augmente de façon quasi continue depuis 2004 puis se stabilise après 2013. Le niveau de vie médian des ménages percevant des ressources est lui reparti à la hausse après 2013. La déclinaison des niveaux de vie et de leur évolution selon le type de ménage montre des disparités importantes au sein de ces catégories. Isolés ou avec des enfants, les hommes ont un niveau de vie plus faible que les femmes, qu’elles soient seules ou avec enfants. Pour le cas des parents isolés, cela reflète sans doute un accès inégal aux prestations sociales. Dans le cas de séparation des parents et de gardes alternées par exemple, il est fréquent que les allocations familiales ne soient attribuées qu’à un seul des deux parents, le plus souvent la mère. Seuls 18% des pères isolés accueillis au Secours Catholique déclarent toucher des prestations familiales, contre 49% des mères isolées, et la même proportion de couples avec enfants. Ce plus faible revenu traduit sans doute aussi une plus grande tolérance à la précarité chez les hommes, ou sinon une plus forte difficulté à venir demander de l’aide. Au cours des cinq dernières années, les niveaux de vie médians des ménages ont légèrement augmenté ou sont restés stables, sauf pour les couples avec enfants dont le revenu médian a baissé. Cette baisse s’explique en partie par une proportion plus grande d’étrangers sans droit au travail parmi les familles, ou également de ménages en provenance de pays européens et qui sont sans ressources. La distinction par âge montre des disparités importantes. Les ménages les plus jeunes du Secours Catholique sont aussi les plus modestes, avec un niveau de vie médian de 272€ par mois en 2015. La corrélation positive entre les niveaux de vie médians et l’âge est le reflet de l’accumulation des moyens d’existence par les ménages au cours du cycle de vie. Cette corrélation positive est aussi le signe que le coût de la vie augmente avec l’âge plus rapidement que les revenus, ou que la tolérance vis-à-vis de conditions de vie précaires diminue avec l’âge. Cela revient à supposer qu’une personne de moins de 25 ans dont le niveau de vie est égal au niveau de vie médian observé chez les personnes âgées (+65 ans) venant au Secours Catholique ne ressent pas le besoin de solliciter une aide auprès d’associations telles que le Secours Catholique. Une explication est que ses coûts budgétaires sont moins élevés, et que ce montant de ressources lui suffit pour atteindre un niveau de vie qu’elle juge décent, ou qu’elle pourrait être plus tolérante face à des conditions de vie plus précaires.