Dernièrement, j’ai effectué un stage de pilotage à la Ferte Gaucher : je me suis retrouvé au volant d’une Lamborghini que j’ai pu tester dans les meilleures conditions qu’on puisse imaginer : sur un circuit dédié. Durant ces quelques tours, j’ai ainsi pu oublier les limitations de vitesse et toutes ces vacheries typiques du monde moderne. La Lamborghini était si nerveuse que j’avais un peu l’impression d’être sur un un lion enragé. Ce qui est assez effrayant dans les virages, mais particulièrement jouissif dans les lignes droites. Cette expérience m’a rappelé combien la conduite pouvait être source de bonheur, pour peu qu’on puisse lâcher la bride. J’aime piloter, et je prends le volant dès que j’en ai l’occasion. Seulement, je m’aperçois que je ne prends plus depuis longtemps autant de plaisir sur route. C’est qu’entre les problèmes de circulation et les limitations de vitesse, la conduite automobile est devenue nettement soporifique. Et c’est d’ailleurs assez rageant, quand on y pense. Avant, la conduite automobile était un ravissement de tous les instants. Je me rappelle que lorsque j’étais jeune, on pouvait monter à huit dans une voiture sans que cela fasse sourciller un gendarme. Et puis des réglementateurs ont voulu codifier pour faire entrer tout le monde dans le rang. Il est vrai qu’il n’y a a priori pas grand-chose à dire à quelqu’un qui annonce vouloir baisser le nombre d’accidents mortels sur les routes. Mais cette bien-pensance fait que nous évoluons aujourd’hui dans une société qui a tout de la maman poule. Si on perdure sur cette trajectoire, nous finirons par imposer un casque intégral à tous les conducteurs ! Et si cette image paraît trop extraordinaire, prenez donc le temps de regarder la route que vous parcourez tous les jours : comptez donc le nombre d’interdictions et ordres déjà à l’oeuvre ! Le pire est que cette sécurisation à outrance n’aide pas forcément. Ce qui est arrivé avec les antibiotiques est selon moi très caractéristique de notre époque : ces derniers ont perdu de leur pouvoir parce qu’ils étaient exploités de manière trop systématique ; nos organismes s’y sont habitués. Les restrictions que le gouvernement impose en matière de sécurité routière relèvent selon moi du même ordre. Si vous aussi vous avez perdu de vue le plaisir de la conduite, voilà le site par lequel je suis passé pour ce stage: il est temps de faire une cure de plaisir de conduite. Et l’expérience est vraiment ébouriffante. Plus d’information sur ce stage de pilotage à Ferte Gaucher en suivant le lien.
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