Il y a des jours qui marquent les mémoires, et personne n’est près d’oublier cette journée du 8 novembre : le monde ne sera plus jamais le même après ça. Quant à moi, lorsqu’le milliardaire a gagné, je découvrais les richesses de là-bas lors d’un voyage de groupe. Et évidemment, nous en avons beaucoup parlé. De manière générale, membres du groupe croyaient dur comme fer que c’est Hillary Clinton qui allait s’imposer : la victoire de Trump leur semblait impossible. Mais pour moi, les choses n’étaient pas aussi simples. J’étais convaincu que Clinton ne pouvait pas conquérir la Maison Blanche. Peu importe que les politologues. Bien au contraire, même. Ils étaient selon moi obsolètes. Ils n’ont ainsi pas été capables de deviner le succès du milliardaire pendant les primaires. Pourquoi les experts ont-ils été incapables de prédire la victoire de Trum ? C’est tout simple, en fait. Parce qu’une partie de ceux qui ont voté pour Trump étaient indétectable. Ce sont eux, selon moi, qui l’ont propulsé. Ces individus réservés n’adorent pas vraiment leprovocations de Trump. Cependant, ils ne supportent plus par dessus tout le monde politique. Ils souhaitent tout casser, et cet homme outrancier a tenu la route grâce à ce rêve. Quant à savoir à quoi tout ça va aboutir, c’est une toute autre histoire. Depuis ce fameux jour, c’est le flou le plus totale. Pour finir sur une note plus légère, j’aimerais dire un mot sur ce voyage de groupe. J’ai non seulement adoré la destination proprement dite est en soi excellente, mais l’organisation et les visites se sont également révélées vraiment bonnes. D’ailleurs, je vous mets en lien l’agence qui l’a planifié, si vous cherchez un agence qualitative. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du site internet sur cette de voyage organisé qui est très bien rédigé sur ce thème.
L’entreprise et l’Etat
Quiconque lira (et tout le monde devrait la lire) la très longue interview que le PDG de Facebook Mark Zuckerberg, a accordé au site Internet Vox ne pourra dans un premier être que surpris. Les questions posées et les réponses apportées donnent l’impression que la personne interviewée est davantage un chef d’Etat qu’un dirigeant d’entreprise, fut-elle mondiale. C’est d’ailleurs la première question posée par Ezra Klein (l’intervieweur) reprenant des propos où Mark Zuckerberg expliquait que Facebook agit désormais davantage comme un gouvernement que comme une entreprise traditionnelle. Régulation des comportements, mise en place de procédure disciplinaire ou interrogations sur les possibilités de coercition et de punition des mauvais usages du réseau sont au programme. Une entreprise aux problématiques d’Etat ? « Nous avons dû élaborer un ensemble de politiques et de règles de gouvernance », explique Mark Zuckerberg à propos de la façon de réguler les différends entre les membres de la communauté Facebook. Pour le reste et malgré les mises en cause récentes de Facebook dans plusieurs affaires, notamment celle de Cambridge Analytica, Mark Zuckerberg défend son modèle économique. Ainsi, il rappelle que la structure du capital de l’entreprise est telle qu’il n’est pas soumis aux caprices à court terme d’actionnaires. « Nous pouvons vraiment concevoir les produits dans l’intérêt de notre communauté ». Pour lui, deux valeurs doivent guider les décisions en faveur de la communauté : la transparence (et Facebook ne l’est pas assez selon son président) et la création d’une possibilité d’appel des décisions. Là encore, Mark Zuckerberg parle de créer une structure qui serait inspirée de la Cour Suprême des Etats-Unis pour dire en quelque sorte la loi sur Facebook. Un peu plus loin dans l’interview, il explique que si les bureaux de l’état-major sont situés en Californie alors qu’aujourd’hui, les Etats-Unis ne sont plus majoritaires parmi la communauté des utilsateurs, » c’est un défi permanent que de nous assurer que nous prêtons suffisamment d’attention à toutes les membres de notre communauté à travers le monde ». Le financement via la publicité Justifié De même, il répond aux critiques du PDG d’Apple Tim Cook, rappelant que son entreprise vend des produits et des utilisateurs, tandis que Facebook vend ses utilisateurs à des publicitaires, ce qui serait la source des problèmes du réseau social. Mark Zuckerberg estime que son ambition étant de connecter le monde entier (avec l’idée qu’un monde où tout le monde est connecté serait meilleur), il y a parmi les utilisateurs des personnes qui n’ont pas les moyens de payer un abonnement. « Avoir un modèle financé par la publicité est le seul modèle rationnel pour supporter la construction de ce service à l’usage des personnes. Cela ne veut pas dire que notre objectif n’est pas de servir les personnes… Je prends toutes nos décisions en me demandant ce qui importe à notre communauté et m’intéresse beaucoup moins à la partie publicitaire de notre business », assure Mark Zuckerberg. A ce point de son argumetation, il cite le patron d’Amazon Jeff Bezos, expliquant qu’il y a deux types d’entreprises : « celles qui travaillent dur pour faire payer toujours plus à leurs clients et celles qui travaillent dur pour diminuer la facture présentée à l’utilisateur ». Pour Zuckerberg, Amazon et bien sûr Facebook appartiennent à la seconde catégorie. Effectifs renforcés pour la sécurité Dans cette interview, il révèle quelque peu comment marche la machine Facebook. A l’heure actuelle, 14 000 personnes travaillent sur la sécurité et veillent au bon fonctionnement de la communauté, assure-t-il. Un chiffre qui montera à 20 000 personnes à la fin de cette année, promet le boss de Facebook. Mark Zuckerberg expose aussi comment, aujourd’hui, fonctionnent les algorithmes pour proposer des contenus aux utilisateurs. Le but de Facebook, assure-t-il en substance, n’est pas de garder captifs le plus longtemps les utilisateurs, ni de les enfermer dans des bulles informationnelles en proposant aux personnes ce qu’elles aiment déjà. Les équipes de Facebook reçoivent des centaines, des milliers de personnes auxquelles on présente des contenus partagés par leurs amis et les pages qu’elles suivent. On leur demande de les classer selon leur intérêt, ce que cela leur apporte. Puis, « nous essayons de designer des algorithmes » qui classent de la même façon les contenus de cette façon, et non pas pour qu’ils cliquent « sur ce qui rapporte le plus à Facebook ». Un optimiste au service du Bien De même, Mark Zuckerberg, en meilleur avocat de son entreprise, explique que les contenus proposés par l’algorithme pour le News Feed mettent aussi bien en avant les contenus produits par les amis et la famille des Facebookiens que des vidéos produites par d’autres puis partagées, et ce au nom du bien-être produit par ces deux sources de nouvelles. Mark Zuckerberg s’affirme comme étant une personne optimiste dans cette interview. Ce qui l’a peut être dans un premier temps conduit à sous-estimer certains problèmes. « Une part plus importante qui va m’obséder désormais est de m’assurer qu’à mesure que nous connectons les gens, nous contribuons à construire des liens et à rapprocher les personnes, plutôt que de me concentrer sur la mécanique de la connexion et de l’infrastructure d’ensemble », explique Mark Zuckerberg.