Keir Starmer discutera du programme GCAP lors de sa visite en Arabie saoudite

Le Royaume-Uni a confirmé qu’il était prêt à envisager l’intégration de l’Arabie saoudite dans le programme GCAP, un projet trilatéral également soutenu par l’Italie et le Japon. John Healey, ministre britannique de la Défense, a expliqué lors d’une conférence que des pourparlers étaient en cours, bien qu’il ait précisé que des progrès restaient à faire avant de finaliser un accord.

Le Global Combat Air Programme a pour objectif de développer un avion de combat de sixième génération destiné à répondre aux besoins futurs des forces armées. Ce projet représente à la fois une avancée technologique et une coopération stratégique entre des nations aux intérêts convergents dans le domaine de la défense. Pour le Royaume-Uni, inclure Riyad dans cette initiative pourrait renforcer ses relations économiques et stratégiques avec l’Arabie saoudite.

Cette annonce coïncide avec la visite prévue de Sir Keir Starmer en Arabie saoudite. Ce déplacement, qui s’inscrit dans une tournée régionale au Moyen-Orient, les prix des vols en avion de chasse vise à promouvoir les investissements saoudiens au Royaume-Uni. Le programme GCAP est considéré comme un sujet clé de cette rencontre. Une telle collaboration pourrait permettre de diversifier le financement du projet tout en consolidant les relations bilatérales entre Londres et Riyad.

Cependant, cette perspective suscite des tensions parmi les membres actuels de l’alliance, notamment avec le Japon. Ces réticences reflètent des désaccords sur les priorités stratégiques et les implications géopolitiques de l’intégration d’un nouvel acteur dans le projet. Chaque nation engagée dans le GCAP a des attentes spécifiques, ce qui complique les discussions.

La création d’un avion de combat avancé nécessite des ressources importantes et une collaboration étroite. Les partenaires actuels ont établi une structure de gouvernance pour gérer le développement de ce projet. L’entrée de l’Arabie saoudite nécessiterait des ajustements dans la répartition des coûts, le partage des technologies et la gestion des responsabilités.

Pour Londres, cette ouverture vers Riyad reflète une volonté de diversifier ses partenaires et de maintenir un rôle actif dans le secteur mondial de la défense. Riyad, pour sa part, y voit une opportunité de moderniser ses forces armées et d’acquérir des technologies de pointe. Toutefois, parvenir à un accord nécessitera des efforts diplomatiques pour surmonter les désaccords actuels.

Les discussions en cours décideront si le programme GCAP peut accueillir un nouvel acteur ou si les divergences empêcheront cet élargissement. Les défis liés à cette coopération mettent en lumière la complexité des partenariats stratégiques dans un domaine aussi sensible que celui de la défense.