L’Iran a annoncé mardi qu’il renforcerait sa puissance militaire et a dévoilé un nouvel avion de combat alors que les tensions avec les Etats-Unis et les rivaux régionaux s’intensifient face aux conflits au Moyen-Orient. Le président iranien, Hassan Rouhani, a déclaré que c’était la prouesse militaire de la République islamique qui dissuadait Washington de l’attaquer, ajoutant que sous le président Donald Trump, les États-Unis étaient en train de s’isoler même de leurs propres alliés. « Nous devons nous préparer à lutter contre les puissances militaires qui veulent conquérir notre territoire et nos ressources », a déclaré Rouhani dans un discours retransmis en direct à la télévision nationale mercredi. «Pourquoi les États-Unis ne nous attaquent-ils pas? À cause de notre pouvoir, parce qu’il en connaît les conséquences », a ajouté Rouhani. La semaine dernière, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a également déclaré que les États-Unis éviteraient toute confrontation militaire avec Téhéran en raison de la puissance militaire iranienne. Khamenei a rejeté l’offre de négociations inconditionnelles de Trump sur un nouvel accord nucléaire, ce qui a amené Trump à annoncer lundi à Reuters: « S’ils veulent se rencontrer, c’est bon, et s’ils ne veulent pas se rencontrer, je me fiche Moins. » Les relations entre Washington et Téhéran se sont encore détériorées après que Trump, en mai, ait sorti les États-Unis d’un accord international qui restreignait le programme nucléaire de Téhéran en échange d’un allégement des sanctions économiques. Trump a qualifié cet accord de 2015 d’échec parce qu’il ne traitait pas du programme de missiles iranien ni de son implication dans des conflits en Syrie et au Yémen, et il a réimposé les sanctions économiques américaines. Rouhani a comparé les sanctions imposées à l’Iran à la guerre commerciale américaine avec la Chine et à ses nouveaux droits de douane sur certaines importations en provenance de Turquie et de pays européens. «Ce n’est pas seulement nous qui faisons ne pas faire confiance à l’Amérique. Aujourd’hui, même l’Europe et la Chine ne leur font pas confiance. Même des alliés américains comme le Canada ont perdu leur confiance », a-t-il déclaré. Plus tôt mardi, M. Rouhani a assisté à une cérémonie retransmise par la télévision nationale, qui comprenait le survol d’un nouvel avion de combat fabriqué sur mesure, le Kowsar, capable de porter diverses armes et qui sera utilisé pour de courtes missions de soutien aérien. Plus d’information sur ce baptême en avion de chasse en suivant le lien.
Entre autonomie sociale et dépendance financière
Au cours des dernières décennies, l’âge de la vie qu’est devenue la jeunesse a connu de profondes transformations. L’expérience sociale du devenir adulte est marquée par plusieurs évolutions fondamentales. Ces évolutions ont partie liée avec les mutations économiques et politiques évoquées plus haut. La surexposition des jeunes au chômage et à la précarité, comme le traitement spécifique réservé aux jeunes concernant l’accès aux droits sociaux, contribue à construire ce que sont aujourd’hui les différentes façons d’être jeune et de devenir adulte. L’évolution des formes prises par la jeunesse et des processus qui conduisent les individus à devenir adultes renvoie à quelques éléments principaux. La jeunesse s’allonge dans le temps, le franchissement des seuils de passage à l’âge adulte est désynchronisé et réversible, les trajectoires des individus sont marquées par l’instabilité et la réversibilité. La jeunesse est un temps d’apprentissage, de socialisation, d’expérimentation, marqué par une tension entre l’injonction à se faire une place dans la société et l’aspiration à se réaliser dans sa singularité. La jeunesse reste néanmoins un âge de la vie traversé par de nombreuses disparités et inégalités. Pour les jeunes les plus vulnérables, ceux qui ne peuvent compter sur le soutien de leur famille et connaissent parfois un parcours chaotique depuis l’enfance, la tension entre aspiration à l’autonomie sociale et situation de dépendance financière se révèle difficilement conciliable avec les exigences de l’accompagnement social. La question du non-recours à l’aide publique en matière d’insertion socioprofessionnelle est indissociable des conditions et des dispositions dans lesquelles les jeunes traversent l’épreuve socialement située et subjectivement vécue du passage à l’âge adulte.
Les odeurs des vaporooteurs
Les nombreux avantages du traitement Vaporooter pour votre maison Si vous êtes le fier propriétaire d’une vieille maison, il se peut que ce soit un problème que vous connaissez: des racines envahissantes qui se logent dans vos tuyaux de drainage et qui cherchent à récolter des nutriments bénéfiques dans les déchets. Cela peut éventuellement causer une nuisance après l’autre pour votre système de drainage. Dans le meilleur des cas, les racines ne feront que diminuer le volume des eaux usées qui peuvent s’écouler dans le tuyau, causant des sauvegardes légères, alors que dans le pire des cas, les racines bloqueront complètement les tuyaux et nécessiteront leur remplacement. Comment fonctionne Vaporooter? Vaporooter est l’utilisation d’un traitement de mousse chimique conçu en laboratoire pour tuer toutes les racines indésirables qui peuvent trouver leur chemin dans vos systèmes de drainage des eaux usées. Le produit chimique est déversé dans une ouverture de drainage telle que la toilette et s’écoule dans le système d’égout où il a un effet corrosif sur toutes les racines avec lesquelles il entre en contact. En raison de ses propriétés corrosives, le vaporooter doit être manipulé par un professionnel autorisé par l’entreprise de production concernée en plus des directives de l’Autorité de protection de l’environnement. Si vous devez appliquer le vaporooter personnellement, le plus grand soin doit être pris pour s’assurer qu’il n’entre pas en contact avec votre peau ou vos yeux. Cela dit, voici quelques-unes des raisons pour lesquelles le traitement fréquent de Vaporooter bénéficiera à votre maison: 1. Un point dans le temps permet d’économiser du temps et de l’argent Au lieu d’attendre que la nuisance se transforme en un problème majeur, en vous réconfortant constamment avec l’idée pleine d’espoir que les racines vont pousser ailleurs après un certain temps, résolvez le problème maintenant. Si elle n’est pas résolue, le problème des racines envahissantes fera beaucoup plus que conduire à une sauvegarde mineure des eaux usées! Cela compromettra l’intégrité de votre réseau de canalisation et pourrait même le briser complètement, entraînant la mise en commun des eaux usées dans le sol autour de la zone endommagée. En plus d’une odeur plutôt piquante, le sol sera également gravement gorgé d’eau. 2. Vaporooter se soucie de l’environnement Contrairement à la plupart des autres produits chimiques corrosifs sur le marché, le produit chimique vaporooter tue les parties des racines qui envahissent le système d’égout tout en laissant intact le reste de l’arbre ou de la plante. Les produits chimiques Vaporooter n’ont également aucun effet, à court terme ou autrement, sur la santé de votre terrain adjacent aux tuyaux d’égout. Vaporooter est strictement conforme à la politique australienne sur les déchets de 2009. 3. Aucun effet indésirable sur vos tuyaux Le produit chimique de Vaporooter peut être dur et impitoyable sur n’importe quelles racines assez malheureuses pour trouver leur chemin dans vos pipes, mais il n’a absolument aucun effet sur l’intérieur de vos pipes indépendamment de n’importe quel matériel dont ils sont faits. Le produit chimique peut tuer les bactéries bénéfiques dans les tuyaux mais ceux-ci repousseront et prospéreront finalement, tandis que les racines ne le feront pas. 4. Ralentit la croissance future des racines Le produit chimique vaporooter a un effet persistant dans votre système d’égouts. Il fera réfléchir les racines des arbres avant de tenter une fois de plus d’envahir le réseau d’égouts. Des inconvénients connus? Les produits chimiques Vaporooter peuvent tuer les bactéries bénéfiques trouvées dans le système d’égout qui aide à décomposer les déchets. En outre, s’il est appliqué contre des instructions, il peut avoir un effet néfaste sur l’environnement. Pour plus d’informations, allez sur le site de cet atelier de parfum à Lyon.
L’économie de l’immatériel accélère l’obsolescence de nos institutions de la connaissance et de la création
En faisant de la matière grise l’un des principaux déterminants de notre croissance future, l’économie de l’immatériel impose de disposer des meilleures institutions permettant de la valoriser. C’est, en conséquence, de plus en plus sur l’efficacité du système d’enseignement supérieur et de recherche que reposera la compétition économique future. Tirant les conséquences de ce lien de causalité, un certain nombre de pays, notamment le Japon, la Chine, l’Inde et plusieurs pays d’Europe, ont fait de la réforme de leurs structures d’enseignement et de recherche une priorité. La France semble ne pas avoir pris toute la mesure de ce mouvement. Certes, les réformes de l’enseignement supérieur et des structures de recherche n’ont pas manqué depuis dix ans. Mais elles n’ont pas fondamentalement remis en cause les lignes directrices de notre système d’éducation et de recherche. Or celles-ci apparaissent de plus en plus obsolètes au regard des enjeux de l’économie de l’immatériel. Plus celle-ci s’impose comme le cœur de notre système productif, plus nos faiblesses deviennent un handicap. L’enjeu de l’économie de l’immatériel dépasse cependant celui de la recherche et de l’enseignement supérieur. Dans cette économie, la capacité à créer et à valoriser le capital créatif dont notre pays a su faire preuve pendant des années conditionnera la place de nos industries culturelles. Ne nous leurrons pas : la défense de l’exception culturelle ne saurait constituer une réponse suffisante si, parallèlement, nos dispositifs d’aide à la création ne permettent pas à nos industries de s’exporter et de conquérir de nouvelles parts de marché. Face à un cadre économique qui évolue en profondeur, ce sont tous les principes qui fondent nos politiques publiques en matière d’économie de la connaissance depuis des années que l’on doit aujourd’hui légitimement revisiter. Cette réflexion doit être conduite sans frilosité ni inhibition, mais au contraire en considérant qu’il n’est pas de sujets qui ne puissent être abordés pour des raisons de principe. Les changements à l’œuvre sont trop puissants pour que l’on puisse s’enfermer dans l’illusion que des barrières intellectuelles suffiraient à nous en protéger.
Mon experience de vol en avion de chasse
Cette année aura été riche en expériences diverses et activités sympathiques, mais aucune d’entre elles n’arrive à la cheville de celle que j’ai pu expérimenter en ce début de mois de décembre : un vol en avion de chasse !
Si les souvenirs d’avant le vol s’estompent déjà, je suis certain de ne jamais pouvoir oublier les sensations à l’intérieur de l’appareil. De la préparation (briefing, attente), je ne me souviens déjà plus trop : seulement d’une boule de stress qui grandissait à chaque minute. En revanche, je me souviendrai à jamais de cet instant : lorsque le pilote a fait rouler l’appareil jusqu’à l’extrémité de la piste pour le décollage. Harnaché sur mon siège, le casque à visière et micro sur la tête, j’étais partagé entre peur et excitation comme jamais auparavant dans ma vie. Une poignée de secondes à peine pour goûter ce dernier moment de calme, puis le pilote a poussé les gaz au maximum. Je me suis retrouvé brusquement enfoncé sur mon siège par une main géante. Un moment plus tard, je voyais le sol rapetisser en dessous. Je volais à bord d’un avion de chasse !
La première partie du vol est intéressante, mais pas extraordinaire : il s’agit d’un vol à basse altitude qui est surtout utile pour faire le plein de photos. Mais la suite est toute autre. Quand le pilote a engagé les manoeuvres aériennes, j’ai cessé de respirer tellement j’ai été surpris. Dès le premier break, j’ai eu l’impression qu’une main géante essayait de m’enfoncer dans mon siège d’un coup de poing. Puis les acrobaties se sont enchaînées les unes après les autres, ne me laissant aucun instant pour recouvrer ma respiration et mes repères. La pression était dorénavant sur tout l’organisme. C’est difficile à expliquer. 5G, cela a pour effet concret qu’on pèse 5 fois plus que d’habitude. Imaginez que vous fassiez environ 360 kgs d’un seul coup ! Je contractais mes muscles le plus possible afin de compenser, tout en entendant mon coeur battre à tout rompre à l’intérieur. J’étais persuadé qu’il allait lâcher. Incroyable mélange d’adrénaline, de peur et d’exaltation.
Virages, passages sur le dos, tonneaux, loopings… Après quelques secondes, j’ai perdu le sens de l’orientation. J’étais déshydraté, et mon corps suait à pleines gouttes.
Mais c’est pas fini, comme dirait l’autre. Après cette phase de voltige en est venue une autre, très brève, qui fut le couronnement de cette expérience. Le pilote m’a en effet invité à prendre les commandes. C’est ainsi que j’ai touché le manche pour l’amener graduellement vers moi. L’appareil a commencé à s’élever. Hallucinant. Je conduisais un avion de chasse. Et c’est pas fini ! Le pilote m’a ensuite convié à pratiquer un tonneau !
Lorsque j’ai quitté l’avion, j’ai eu l’impression d’avoir couru un marathon et d’avoir plongé dans une piscine. J’avais les jambes tremblantes et le teint pâle. Mais je n’aurais échangé pour rien au monde ce moment sans égal dans mon existence. Je risque de rêver longtemps de ce jour-là ! Je vous laisse le lien vers le site spécialiste du vol en avion de chasse.
Une polarisation du niveau de vie des ménages
Le niveau de vie6 médian des ménages du Secours Catholique est resté stable entre 2014 et 2015, alors qu’il connaissait depuis 2010 une augmentation. Cette stagnation s’explique principalement par la hausse de la proportion de ménages sans ressources reçus au Secours Catholique. En effet, le niveau de vie médian des ménages percevant un revenu a augmenté cette dernière année, et au cours des cinq dernières années. L’évolution de long terme sur la période 2000-2015 montre qu’après avoir baissé, le niveau de vie médian des ménages accueillis augmente de façon quasi continue depuis 2004 puis se stabilise après 2013. Le niveau de vie médian des ménages percevant des ressources est lui reparti à la hausse après 2013. La déclinaison des niveaux de vie et de leur évolution selon le type de ménage montre des disparités importantes au sein de ces catégories. Isolés ou avec des enfants, les hommes ont un niveau de vie plus faible que les femmes, qu’elles soient seules ou avec enfants. Pour le cas des parents isolés, cela reflète sans doute un accès inégal aux prestations sociales. Dans le cas de séparation des parents et de gardes alternées par exemple, il est fréquent que les allocations familiales ne soient attribuées qu’à un seul des deux parents, le plus souvent la mère. Seuls 18% des pères isolés accueillis au Secours Catholique déclarent toucher des prestations familiales, contre 49% des mères isolées, et la même proportion de couples avec enfants. Ce plus faible revenu traduit sans doute aussi une plus grande tolérance à la précarité chez les hommes, ou sinon une plus forte difficulté à venir demander de l’aide. Au cours des cinq dernières années, les niveaux de vie médians des ménages ont légèrement augmenté ou sont restés stables, sauf pour les couples avec enfants dont le revenu médian a baissé. Cette baisse s’explique en partie par une proportion plus grande d’étrangers sans droit au travail parmi les familles, ou également de ménages en provenance de pays européens et qui sont sans ressources. La distinction par âge montre des disparités importantes. Les ménages les plus jeunes du Secours Catholique sont aussi les plus modestes, avec un niveau de vie médian de 272€ par mois en 2015. La corrélation positive entre les niveaux de vie médians et l’âge est le reflet de l’accumulation des moyens d’existence par les ménages au cours du cycle de vie. Cette corrélation positive est aussi le signe que le coût de la vie augmente avec l’âge plus rapidement que les revenus, ou que la tolérance vis-à-vis de conditions de vie précaires diminue avec l’âge. Cela revient à supposer qu’une personne de moins de 25 ans dont le niveau de vie est égal au niveau de vie médian observé chez les personnes âgées (+65 ans) venant au Secours Catholique ne ressent pas le besoin de solliciter une aide auprès d’associations telles que le Secours Catholique. Une explication est que ses coûts budgétaires sont moins élevés, et que ce montant de ressources lui suffit pour atteindre un niveau de vie qu’elle juge décent, ou qu’elle pourrait être plus tolérante face à des conditions de vie plus précaires.
Bruxelles et le retour de Nintendo
C’est fou. J’ai cru que la Switch allait être ruiner Nintendo. Mais j’ai visiblement sous-estimé la capacité du petit plombier à rebondir, encore et toujours. Et cette console pourrait bien être celle qui va permettre à Big N de revenir dans la course. Il y a peu, je me suis en effet rendu à Bruxelles pour participer à un incentive, et on en a discuté entre collègues : nombre d’entre eux en avaient déjà une ! La console a d’ailleurs eu le meilleur départ qu’ait jamais eu une console de salon en France. La firme a vendu plus de 100000 consoles en un seul week-end ! Ca change nettement de la Wii U et de ses malheureuses 45000 unités, tout de même !
Clairement, la Switch s’en est sortie grâce à Zelda : le titre a reçu les meilleures notes qui soient. Le jeu s’est vendu presque autant que la console, d’ailleurs ! Le line-up rachitique n’a de toute évidence pas froissé les gamers (ce qui est étonnant, parce qu’il m’a tout de même fait tiquer, en ce qui me concerne) : ils ont payé plein pot plutôt que d’attendre les baisses de prix pour Noël.
Lorsque j’ai appris que la console allait être lancée trois mois après les fêtes, j’ai pensé que big N se tirait une balle dans le pied. Mais en fin de compte, c’était bien vu de sa part. Cette sortie retardée a en effet permis à Nintendo de ne pas sortir en même temps que la Scorpio à Noël prochain. Ce qui est curieux, c’est que c’est au Japon que la console cartonne le moins, puisque la Switch n’est pas parvenue à battre le record de la Wii.
Personnellement, je pense que je vais attendre quelques mois avant de m’engager. J’ai été quelque peu calmé avec la Wii, que j’ai achetée dès son lancement, et qui a fini dans un placard au bout de quelques mois. La console aurait pu être géniale, mais trop d’éditeurs proposaient des jeux développés à la va-vite, et les bons jeux Nintendo étaient malheureusement trop rares.
Quoi qu’il en soit, cet incentive a été une vraie réussite. Nous sommes passés par cette agence, si vous souhaitez jeter un oeil. Pour plus d’informations, allez sur le site de l’organisation d’ incentive en Belgique et trouvez toutes les informations.
De la liberté d’expression en Afrique du Sud
Le 7 juillet 2017, le Forum national des rédacteurs en chef sud-africains (SANEF) et 11 journalistes ont obtenu auprès de la chambre de la Cour suprême du sud de la province de Gauteng une injonction à l’encontre du parti politique Black First Land First (BLF) et de son dirigeant, Andile Mngxitama. Des journalistes qui enquêtaient sur des allégations de corruption mettant en cause le président Jacob Zuma et la famille Gupta, d’origine indienne, s’étaient plaints d’être menacés et harcelés. Le 17 juillet, Micah Reddy, journaliste au Centre amaBhungane pour le journalisme d’investigation, a déclaré avoir été harcelé par un groupe de sympathisants et de membres de BLF, après avoir participé à une table ronde avec Andile Mngxitama à la South African Broadcasting Corporation (diffuseur public de programmes télévisuels et radiophoniques en Afrique du Sud). Le 27 juillet, le Centre amaBhungane a organisé à Johannesburg une manifestation publique sur l’affaire des courriels « GuptaLeaks », qui dénonçaient des actes de corruption que l’élite politique aurait commis. La réunion a été perturbée par des membres de BLF et une vingtaine de personnes appartenant, semblait-il, à la fondation MK Inkululeko, une association d’anciens combattants. Le 11 août, la chambre de la Cour suprême du sud de la province de Gauteng, saisie par les journalistes Sam Sole et Ferial Haffajee et le SANEF, a jugé que BLF et Andile Mngxitama n’avaient pas respecté la décision de justice du 7 juillet. En outre, elle a étendu l’injonction de sorte qu’elle protège tous les journalistes. Le 29 septembre, BLF et Andile Mngxitama ont formé un recours, auquel le SANEF et les journalistes se sont opposés.
Un vol Lyon-Geneve un peu particulier
Aéroport de Roissy, samedi dernier. C’est avec une certaine émotion que je pénètre dans le cockpit de l’Airbus et prends position sur le siège du pilote, tandis que mon épouse s’assied sur le siège en retrait à l’arrière. Le moment est particulier : dans un instant, je vais faire décoller ce monstre de 60 tonnes. Mon moniteur se place à ma droite, sur le siège du co-pilote. Je mets mon casque et procède à toutes les incontournables checklists qui précèdent ce type de vol. Puis je demande enfin à la tour de contrôle la permission de décoller. Une fois que j’ai reçu l’accord de la tour et de mon co-pilote, je respire un grand coup et pousse les gaz à fond. L’appareil accélère et tout le cockpit se met à vibrer. A pleine vitesse, j’éprouve un instant l’envie de quitter la piste pour foncer dans un hangar. Mais je ramène finalement le « manche » vers moi et l’appareil quitte tout doucement le sol. Je me retrouve collé à mon siège tandis que nous filons à 2000 pieds. Un virage à 45° plus tard et voilà que nous nous éloignons de l’aéroport. La vue est superbe. C’est parti pour une heure de vol absolument magique. Mon co-pilote me félicite pour mon décollage. Après tout, je ne suis pas pilote. Avant aujourd’hui, je n’étais même jamais entré dans un cockpit. Mais ce n’est pas un véritable cockpit, même s’il est impossible de différencier la réalité du virtuel. Car je suis dans un simulateur de vol haut de gamme : un simulateur professionnel, celui-là même utilisé par les compagnies aériennes pour former leurs pilotes de ligne. Le cockpit est la réplique détaillée d’un Airbus, et la vue par la fenêtre est d’un réalisme saisissant. De plus, la cabine est posée sur vérins hydrauliques, ce qui permet de retranscrire toutes les sensations d’un vol réel : les poussées, les vibrations, les inclinaions de l’appareil, l’atterrissage… Tout semble vrai, jusqu’au plus petit détail. Le simulateur reproduit la réalité à 99% ! Le simulateur reproduit également la météo à la perfection : la luminosité selon l’heure, le ciel brumeux, le soleil couchant aux éclats aveuglants quand on le prend de face… Mais le plus extraordinaire, c’esqt que le vol est à la carte : on peut choisir l’aéroport d’envol (parmi plus de 24000) ainsi que les conditions de vol (météo, panne éventuelle, etc). Lors de ce vol, j’ai décidé de faire un Lyon/Genève, de jour, et sous un ciel dégagé. Une expérience hallucinante que je recommande à tout amateur de simulation aérienne ! L’immersion était si parfaite que j’ai ressenti le décalage horaire à la sortie. Je m’étais posé à Genève au crépuscule et on était en fin de matinée à l’extérieur ! Pour plus d’informations, je vous suggère la lecture du blog sur cette expérience de vol en simulateur qui est très bien fait sur le sujet.
Ar-ti-cu-lez !
Quand bien même certaines séries et feuilletons français seraient de qualité, comme Engrenages ou Le bureau des légendes, ils souffrent tous de la même tare : les acteurs français mangent les mots, au lieu d’articuler. Un peu comme Giscard aujourd’hui. Résultat : on perd la moitié des dialogues. Et si on regarde leur travail en différé, on se trouve obligé, pour comprendre ce qu’ils disent, de martyriser la télécommande de son lecteur de vidéos, afin de revenir en arrière, si bien qu’un épisode d’une heure finit par en durer deux ! Tout cela, c’est évidemment la faute de l’ingénieur du son et du réalisateur, qui n’exigent pas que leurs acteurs disent leur texte en restant intelligibles. On a envie d’envoyer ces mauvais amateurs (je parle ici des acteurs) en stage à l’université de Saint-Denis, qui organise chaque année un concours baptisé Eloquentia, où des jeunes apprennent à s’exprimer en prononçant distinctement toutes les syllabes, sans que cela semble artificiel. Ils y rencontreraient par exemple l’avocat Bertrand Périer, l’un des moniteurs d’éloquence, qu’on a beaucoup vu à la télévision à partir de décembre 2016, et tâcheraient peut-être de faire ce que fait magnifiquement le jeune Eddy Moniot, que j’ai vu successivement au cinéma, puis à la télévision, puis sur scène, et qui est bien parti, à vingt-trois ans, pour devenir un grand du théâtre.