Motoneige

Ça y est : j’ai le nez qui coule. Quel bonheur. Être enrhumé ne me réjouit pas particulièrement, bien sûr. Mais j’aime ce que ça signifie : que l’hiver est là et bien là ! Car l’hiver est de loin ma période favorite. A tel point que je remplacerais sans problème toutes les activités marines du bord de mer par une seule activité glisse. Rôtir sur une plage de sable fin ou s’habiller chaudement ? Le choix est clair : je ne me sens jamais mieux que sur des skis. Et devant une piste hardcore bien évidemment ! Ce sont vraiment les vacances idéales, de mon point de vue. Les autres activités sont sympas, mais n’ont vraiment rien à voir. Durant l’été, je fais de la planche à voile, du kitesurf, et même des road trips sur les routes poussiéreuses. Mais le ski est bien plus magique, à mon sens. Attention, je ne suis pas un fanatique non plus. Parfois, je m’essaie même à une nouvelle activité sur la poudreuse. Par exemple, samedi dernier, j’ai fait une balade en motoneige à Pra-loup. Ce fut une première, et même s’il a fallu un peu me traîner pour y aller, j’ai bien fait de tenter l’aventure. Pour commencer, la bestiole est sympathique à prendre en main : il suffit de deux minutes pour dompter le monstre et ensuite, c’est une partie de plaisir. Même ma douce, qui n’aime pas spécialement conduire (elle a raté 3 fois son permis et je pense que l’inspecteur a fini par le lui donner pour ne plus la voir au volant ^^’), a su conduire sans le moindre problème (et m’a même jeté un regard prétentieux lorsque j’ai eu l’outrecuidance de lui proposer mon aide ). Ensuite, les motoneiges permettent d’accéder à des lieux à l’écart des pistes. Du coup, on a droit tout au long de la virée à des paysages extraordinaires. Bref, c’est une sortie très sympathique que je conseille vivement. Tenez, voilà le site du prestataire, si l’aventure vous tente. Je vous souhaite un joyeux hiver ! 😀 Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette activité de randonnée en motoneige à Pra-loup.

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Contrôle des opérations de concentration en Allemagne

Avant la réforme de 1973, il existait en Allemagne une certaine dissymétrie entre le traitement des cartels et celui des entreprises dominantes. Alors que les cartels étaient interdits, les entreprises dominantes n’étaient contrôlées que pour leurs abus éventuels. La réforme de 1973 a procédé à un rééquilibrage en introduisant deux mesures. D’une part, elle a allégé le traitement des cartels en permettant les accords entre PME afin de favoriser cette catégorie d’entreprises dans la concurrence avec les grandes entreprises. D’autre part, elle a explicitement introduit un contrôle des opérations de concentration dès lors que la taille des parties concernées dépassait un certain seuil. Jusqu’en 1999, les initiateurs d’une opération de concentration avaient le choix entre une prénotification ou une post-notification. Si le régime de prénotification était choisi, le Bundeskartellamt devait prendre une décision d’autorisation au bout d’un mois, si l’opération ne soulevait aucune objection ou au bout de trois mois, si l’office décidait d’engager une enquête plus approfondie. Dans le cas d’une post-notification, l’office des cartels disposait d’un an pour interdire éventuellement la concentration. La loi amendée de 1999 a supprimé la procédure de post-notification pour introduire une notification obligatoire à partir d’un seuil de chiffre d’affaires. Les opérations de concentration susceptibles de créer ou renforcer une position dominante sur le marché sont interdites à moins que les entreprises concernées ne démontrent que l’opération de concentration engendre en même temps une amélioration du jeu de la concurrence et que cette amélioration surpasse les inconvénients de la position dominante sur le marché (article 36). Dans le droit allemand, l’argument de l’entreprise en difficulté peut être invoqué pour autoriser une fusion, même si celle-ci conduit à créer une position dominante. Une position dominante peut être individuelle ou collective. Une position dominante individuelle est présumée dès lors qu’une entreprise détient au moins le tiers du marché. Un groupe de trois entreprises au plus détient une position dominante collective dès lors que la part de marché combinée dépasse 50 % (le seuil pour un groupe de cinq entreprises est de 66 %). Enfin, conformément aux règles qui s’appliquent dans la plupart des pays, une opération de concentration peut être, soit acceptée en l’état, soit assortie de mesures correctives, soit enfin interdite. Toutefois, dans ce dernier cas, « le ministre fédéral de l’Économie peut autoriser, sur demande, une opération de concentration qui a été interdite par le Bundeskartellamt si, dans le cas d’espèce, les avantages qui en résultent l’emportent sur les inconvénients que représentent les restrictions de concurrence ou si l’opération de concentration est justifiée par des intérêts publics majeurs » (art. 42). On note là à la fois une similarité et une divergence importante avec la pratique du contrôle des concentrations en France. Dans les deux pays, la décision finale peut revenir au ministre mais, en Allemagne, le Bundeskartellamt est responsable de l’instruction de l’opération de concentration qui lui est notifiée alors qu’en France, l’opération est notifiée au ministre et instruite par ses services. Ce n’est qu’à la demande du ministre que l’avis du Conseil de la concurrence est sollicité. L’ordre séquentiel des décisions en Allemagne est ainsi exactement l’inverse de celui pratiqué en France.

Nombre et taux d’hospitalisations pour asthme

À partir des données du PMSI, on décompte en 2014 un peu plus de 64000 séjours hospitaliers pour asthme survenus chez des personnes résidant en France (hors Mayotte). Près des deux tiers des séjours (65 %) concernent des enfants de moins de 15 ans. Les taux bruts d’hospitalisation es plus élevés sont observés chez les enfants, et notamment chez les nourrissons. Chez l’enfant, les taux sont plus élevés chez les garçons et, à l’inverse, chez l’adulte, ils sont plus élevés chez les femmes. L’analyse des tendances temporelles du taux annuel standardisé d’hospitalisation pour asthme, depuis 2000, montre une diminution au début des années 2000. Cependant, au cours des cinq dernières années, ce taux annuel a augmenté pour les deux sexes. Par classe d’âges, on observe une augmentation chez les enfants et les nourrissons, alors que le taux est resté stable chez les jeunes adultes (15-49 ans) et chez les 50 ans ou plus. En utilisant les données des trois dernières années disponibles (2012-2014), l’analyse des variations régionales des taux d’hospitalisation pour asthme montre que les régions les plus touchées sont les DROM (à l’exception de la Guyane) ainsi que l’Île-de-France. L’analyse des inégalités sociales de santé (taux de patients hospitalisés en fonction de la couverture maladie universelle complémentaire – CMU-C – et de l’indice de désavantage social de la commune de résidence) a été effectuée à partir des données de consommation interrégimes (DCIR), appariées aux données du PMSI. Au total, 34457 patients âgés de 2 à 49 ans et résidant en France métropolitaine ont été hospitalisés au moins une fois en 2014, soit un taux de patients hospitalisés pour asthme de 8,7 pour 10 000. Ce taux est plus élevé chez les personnes bénéficiant de la CMU-C (18,6/10000, contre 7,6/10000). Selon l’indice de désavantage social (exprimé en quintiles de population), il augmente de 7,9/10000 chez les résidents des communes les moins défavorisées à 10,6/10000 chez les résidents des communes les plus défavorisées. Chez l’adulte, le taux d’hospitalisation pour asthme est légèrement inférieur au taux moyen observé en Europe (respectivement, taux standardisé de 3,7 et 5,1/10000 en 2011).

De Madrid aux Etats-Unis

Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi l’Amérique fascinait tellement. Parce que lorsqu’on suit les événements qui s’y déroulent au jour le jour, ça ne donne pas vraiment envie de s’y installer. Sitôt sorti de la Silicon Valley, on tombe sur les taudis où vivent des milliers de sans-logis. Pourtant, la situation américaine n’est peut-être pas si lointaine de la nôtre. Il y a peu, j’ai en effet pu parler des élections américaines avec quelques personnes étrangères durant un colloque à Madrid. Nous avons en particulier évoqué la montée inattendue de Ted Cruz en Iowa. Ted Cruz, c’est cet évangéliste pur et dur qui fait frire son bacon sur le canon de sa mitraillette après une séance de tir. Un texan pur sucre jusqu’à la caricature. Lors de cette discussion, j’ai assuré à plusieurs reprises que nous ne connaissions rien de semblable en France. Mais maintenant que j’y réfléchis, j’en viens à me demander si notre pays ne suit pas une trajectoire identique à celle des Etats-Unis. Car ce qui caractérise fondamentalement ces élections, c’est bien la colère : les électeurs ne supportent plus le système actuel. Au pays du burger, ce sont des personnalités comme Ted Cruz qui font rêver les électeurs. En clair, des anti-systèmes qui promettent de mettre à mal le système actuel. Et de notre côté, nous ne sommes pas en reste, avec Marine Le Pen. Des deux côtés, c’est au fond la même histoire : comme le système montre ses limites, la population vote pour les anti-systèmes. Un phénomène qui n’est pas neuf. En fait, si je devais donner une date, je dirais que ça a commencé avec la première crise pétrolière. A ça sont venus s’ajouter tout un tas d’événements qui n’ont fait qu’accroître le défiance vis-à-vis du système : la crise de 2008, les abus de certains, l’inefficacité des politiques. Autant de pierres ajoutées à l’édifice de la colère. Et, en France comme aux Etats-Unis, et un peu partout dans le monde, d’ailleurs, l’on va clairement vers une rupture forte avec le système en place. Dans ce colloque à Madrid, une personne affirmait que ce rejet du système était un péril pour nos démocraties. Mais je trouve que c’est un point de vue pessimiste. Cela veut seulement dire qu’il est temps pour le phénix de mourir. Davantage d’information sur ce séminaire en Espagne en cliquant sur le site internet de l’organisateur.

Fournir un soutien systématique à l’autogestion des soins

Offrir un soutien à l’autogestion est un très bon outil pour assurer aux personnes âgées des soins intégrés et centrés sur la personne. Cela consiste à leur fournir les informations, les compétences et les outils dont elles ont besoin pour gérer leurs problèmes de santé, prévenir les complications, optimiser leurs capacités intrinsèques et maintenir leur qualité de vie. Cela ne signifie pas que les personnes âgées doivent s’en sortir seules, ou que des demandes excessives ou déraisonnables leur incombe. Il s’agit cependant de reconnaître leur autonomie et leur capacité à piloter leurs propres soins, en consultation et en partenariat avec les professionnels de santé, leurs propres familles et les autres soignants. Le Programme d’autogestion des maladies chroniques est le programme le plus largement étudié pour fournir aux personnes âgées un soutien à l’autogestion. Travaillant avec des groupes de personnes âgées, des experts-profanes (aussi appelés «  patients-experts  ») offrent une formation dans la prise en charge des troubles cognitifs, donnent des conseils sur les méthodes de gestion du stress et des émotions négatives, et discutent également de sujets tels que les médicaments, l’alimentation, la fatigue et la façon d’interagir efficacement avec les agents de santé. Les animateurs profanes présentent les cours de manière interactive, conçue pour renforcer la confiance des participants dans leurs capacités à réaliser des tâches spécifiques d’autosoins. L’objectif n’est pas de fournir un contenu spécifique aux maladies, mais plutôt d’utiliser des exercices interactifs pour renforcer l’auto-efficacité et d’autres compétences qui aideront les participants à mener une vie active. Un élément essentiel est l’échange et la discussion entre les participants et les pairs-leaders. Les programmes d’autogestion des maladies chroniques ont démontré qu’ils amélioraient, chez les personnes âgées, un vaste ensemble de résultats sur le plan de la santé. Une amélioration a été constatée au niveau de l’activité physique, de l’autosoin, de la douleur chronique, et de l’auto-efficacité. Néanmoins, l’ampleur des améliorations mesurées est généralement faible, et les résultats à long terme n’ont pas été bien étayés. En outre, la plupart des recherches n’ont pas pris en compte les personnes âgées qui abandonnent ces programmes. La participation des personnes âgées aux programmes d’autogestion à base communautaire est généralement faible, et celles qui y participent ont tendance à être en meilleure santé physique. Ces résultats soulignent la nécessité d’une diffusion proactive des programmes aux personnes âgées vivant dans la communauté, ainsi que la nécessité de nouvelles formes de soutien de l’autogestion qui comportent moins d’obstacles physiques à la participation. Bien qu’elles ne soient pas aussi largement étudiées, les consultations de santé de routine offrent d’excellentes opportunités pour développer et renforcer les compétences en autogestion. Dans ce contexte, une autogestion efficace ne constitue pas une activité isolée, mais plutôt une opportunité continue d’encourager les personnes âgées et leurs soignants à participer à la prise de décision concertée, et à partager la responsabilité en matière de santé et de bien-être de la personne âgée. Différents modèles cliniques ont été développés pour conduire ces interactions. Les programmes d’autogestion par téléphone ou par Internet offrent d’autres options.

Conduite conditionnée

Dernièrement, j’ai effectué un stage de pilotage à la Ferte Gaucher : je me suis retrouvé au volant d’une Lamborghini que j’ai pu tester dans les meilleures conditions qu’on puisse imaginer : sur un circuit dédié. Durant ces quelques tours, j’ai ainsi pu oublier les limitations de vitesse et toutes ces vacheries typiques du monde moderne. La Lamborghini était si nerveuse que j’avais un peu l’impression d’être sur un un lion enragé. Ce qui est assez effrayant dans les virages, mais particulièrement jouissif dans les lignes droites. Cette expérience m’a rappelé combien la conduite pouvait être source de bonheur, pour peu qu’on puisse lâcher la bride. J’aime piloter, et je prends le volant dès que j’en ai l’occasion. Seulement, je m’aperçois que je ne prends plus depuis longtemps autant de plaisir sur route. C’est qu’entre les problèmes de circulation et les limitations de vitesse, la conduite automobile est devenue nettement soporifique. Et c’est d’ailleurs assez rageant, quand on y pense. Avant, la conduite automobile était un ravissement de tous les instants. Je me rappelle que lorsque j’étais jeune, on pouvait monter à huit dans une voiture sans que cela fasse sourciller un gendarme. Et puis des réglementateurs ont voulu codifier pour faire entrer tout le monde dans le rang. Il est vrai qu’il n’y a a priori pas grand-chose à dire à quelqu’un qui annonce vouloir baisser le nombre d’accidents mortels sur les routes. Mais cette bien-pensance fait que nous évoluons aujourd’hui dans une société qui a tout de la maman poule. Si on perdure sur cette trajectoire, nous finirons par imposer un casque intégral à tous les conducteurs ! Et si cette image paraît trop extraordinaire, prenez donc le temps de regarder la route que vous parcourez tous les jours : comptez donc le nombre d’interdictions et ordres déjà à l’oeuvre ! Le pire est que cette sécurisation à outrance n’aide pas forcément. Ce qui est arrivé avec les antibiotiques est selon moi très caractéristique de notre époque : ces derniers ont perdu de leur pouvoir parce qu’ils étaient exploités de manière trop systématique ; nos organismes s’y sont habitués. Les restrictions que le gouvernement impose en matière de sécurité routière relèvent selon moi du même ordre. Si vous aussi vous avez perdu de vue le plaisir de la conduite, voilà le site par lequel je suis passé pour ce stage: il est temps de faire une cure de plaisir de conduite. Et l’expérience est vraiment ébouriffante. Plus d’information sur ce stage de pilotage à Ferte Gaucher en suivant le lien.

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Chaleur estivale

Si Trump ne parvient pas à faire monter la température  globale de quelques degrés celsius au cours de son mandat, ce sera vraiment un miracle. Après avoir retiré les Etats-Unis de l’accord de Paris ; après avoir dérégulé Wall Street de manière à réveiller le spectre d’une nouvelle crise financière ; voilà qu’il provoque Pyongyang de « feu » et de « fureur », allant à l’encontre de la politique de paix que se doit de promouvoir une grande puissance. Il a inutilement (et contre-productivement) tracé une ligne rouge que Pyongyang s’est bien sûr empressée de franchir pour montrer sa suprématie et sa volonté. Avec une telle propension à l’escalade, ces-deux-là peuvent parfaitement entrer en guerre du jour au lendemain. Ce qui ne laisse pas d’être inquiétant, de la part de deux puissances disposant de l’arme nucléaire et menaçant toutes deux d’en faire usage. Comme quoi, même en période estivale, où il ne se passe généralement pas grand-chose, il est possible de faire monter la température de quelques degrés autrement qu’avec le soleil !